Lorsque vous vous présentez à un entretien d’embauche, le recruteur peut avoir des tas de questions différentes à vous poser, notamment s’il s’agit d’un travail extrêmement technique. Cependant, pour avoir rapidement le maximum d’informations à votre sujet, il existe 6 questions majeures et très fréquentes que la plupart des responsables du recrutement demandent aux candidats.
1. Parlez-moi de vous
Première question, et déjà un piège, car il s’agit en vérité d’une proposition large et à laquelle vous pouvez répondre par presque n’importe quoi.
Néanmoins, gardez en tête que le recruteur attend une réponse strictement professionnel, tout en apportant quelques éléments d’émotions à votre discours. Une bonne idée est de commencer d’emblée par parler de ses expériences passées dans le domaine ou ailleurs, et de ne pas trop se vanter. (Exemple : « J’ai quitté telle entreprise parce qu’ils ne me méritaient pas. »)
Pour vous aider à répondre, pensez à décrire votre expérience comme une histoire que vous raconteriez, chronologiquement.
2. Que connaissez-vous de notre société ?
C’est la question examen par excellence lors d’une entretien d’embauche. Le recruteur veut voir si vous avez bien fait vos devoirs et si vous êtes impliqué dans l’acquisition de cet emploi.
En montrant que vous connaissez très bien l’entreprise, vous lui prouvez que vous avez réellement envie d’y travailler. L’idéal est de montrer que vous connaissez les principaux axes de la société, comme son année de fondation, ses valeurs, sa façon de travailler.
Une bonne façon de retenir l’attention est de, si possible, vous renseigner sur votre recruteur. Il se sentira plus important et vous attribuera une confiance supplémentaire.
3. Pourquoi postuler chez nous ?
Cette question fréquent d’un entretien d’embauche se présente généralement juste après la précédente. Là où vous décriviez l’entreprise à la question d’avant, il faudra là vous montrer plus persuasif et convaincant, en évoquant des arguments solides.
Vous pouvez donner votre avis sur les valeurs de la société par exemple, en les approuvant et en montrant que vous êtes sur la même longueur d’onde. De plus, vous pouvez évoquer la notoriété grandissante de celle-ci si elle est en pleine expansion, ça permet de brosser le recruteur dans le sens du poil et c’est toujours une bonne manière qu’on se souvienne de vous.
4. Pourquoi avoir quitté votre précédent emploi ?
Peut être décliné en : « Pourquoi vous êtes-vous fait licencier ? », si c’est le cas.
Que vous ayez démissionné ou que vous vous soyez fait licencier, il est très important d’être convaincant. Le recruteur va vraiment s’attarder sur les raisons qui poussent un employé à quitter un emploi. Il faut montrer que cela n’a pas été une décision facile et prise sur un coup de tête. Vous devez lui démontrer que vous n’êtes pas le genre d’employés à quitter un poste pour une raison banale.
Vous pouvez évoquer le salaire trop bas, une stagnation professionnelle, un changement radical de direction de l’entreprise, etc.
Les raisons peuvent être nombreuses, mais gardez à l’esprit qu’il faut toujours être positif et ne pas parler en mal de votre précédent employeur.
5. Quels sont vos qualités et vos défauts ?
La fameuse et célèbre question qui fait peur à tant de candidats.
Déjà, balayons d’un revers de la main la légende urbaine qui veut que le défaut : « Je suis perfectionniste » soit un bon défaut.
Ne dites surtout pas ça et soyez plutôt sincère en évoquant un réel défaut, qui montrera que vous cherchez à vous améliorer en permanence.
Pour les qualités, évidemment, ne soyez pas trop présomptueux et optez pour des qualités personnelles en raccord avec l’emploi désiré, si possible.
6. Avez-vous des questions ?
C’est souvent la dernière question d’un entretien que pose un recruteur ou un employeur. Ici, l’objectif n’est pas de vous demander poliment si vous avez des interrogations sur ce qui vient d’être dit, mais plutôt de voir une dernière fois votre implication et votre capacité à être pertinent.
Ne répondez jamais que vous n’en avez pas, cela donne généralement une très mauvaise impression. Il faudra vous concentrer sur des questions essentielles, comme par exemple sur l’avenir de l’entreprise ou sur les collègues avec qui vous travaillerez dans le cas où vous seriez embauché.
Ces questions sont de véritables pièges sans doute très amusants pour les recruteurs mais franchement inutiles. Elles font semblant de renseigner sur la personne alors que le but est de la mettre en péril. Le plus terrible c’est qu’on demande ce jeu d’équilibriste à la personne qui a besoin de travailler et qui tremble un peu pour son avenir et on ne songe pas vraiment à éduquer les recruteurs quant à l’humanité du lien. Un jour je suis arrivée chez un galeriste qui souhaitait embaucher une technicienne. Je n’étais pas du tout faite pour ce poste mais nous avons passé un bon moment à parler tous les deux de nos convictions et de nos centres d’intérêts. J’en garde le souvenir d’un moment magique et non d’un entretien périlleux… bref. Puet-on redevenir un peu humain de part et d’autre de la table?